Dans sa peinture qu’il qualifie de graphique et abstraite, Thomas Gilson cherche à trouver des oppositions entre les figures rigides des codes (technologico-graphiques ou anti-graphiques) et les figures plus libres du trait dit ‘à la main’. Il crée des tensions par une synthèse d’oppositions : liberté / contrôle, esthétique/non-esthétique, ordre/ chaos, rigidité/anarchie, quadrillage / trait libre …
Sans volonté de montrer du doigt mais plutôt dans celle d’un constat fataliste, ses travaux abordent des thématiques telles que l’hyper-numérisation, les paradoxes du monde humain entre le besoin de modernité et l’amélioration du bien-être au détriment des ressources naturelles nécessaires à la survie de l’humanité. Faisant participer aussi l’intelligence artificielle ou les systèmes de reconnaissances comme le code QR, ses travaux peuvent souvent être le passage vers le monde du non palpable, un lien in/out vers une source numérique.
Thomas Gilson (1979) a une formation de graphiste. Licencié en arts plastique et de l’espace à l’Ecole de Recherche Graphique à Bruxelles (ERG). Il entame des formations de webdesigner et de motion designer avant de travailler comme freelance dans la communication graphique et l’organisation d’événements.
Créatif pluridisciplinaire, il réalise plusieurs films d’animations, documentaires ou encore des clips promotionnels en motion design. Ce n’est que tardivement qu’il se lance dans la peinture et suit les cours de Bernard Gilbert à l’académie des Beaux-Arts de Namur.
Il travaille aujourd’hui comme animateur/formateur dans le secteur l’éducation au média.